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Union des syndicats Force Ouvrière des cheminots des services de direction et annexes de SNCF (services centraux)
15 novembre 2005

La vie syndicale du Lundi 14 novembre 2005

Contre la privatisation et l’ouverture
de notre réseau à la concurrence, pour
défendre le statut et le service public ;
Grève jusqu'à satisfaction

Le service public est attaqué de toutes parts. Le désengagement de l’Etat des infrastructures ferroviaires, la gestion par activités, les filialisations de services ainsi que les velléités de généraliser l’embauche d’agents hors statut transforment la SNCF pour la mettre en conformité avec les directives européennes et la préparer à l’ouverture de notre réseau à la concurrence. Alors que la libéralisation du Fret s’organise c’est maintenant celle de l’ensemble du trafic des voyageurs que souhaite accélérer le gouvernement. La SNCF n’échappe pas aux règles de la politique libérale du gouvernement et des institutions européennes qui détruisent les services publics en favorisant la concurrence et en privatisant tout ou partie des entreprises publiques.

L’emploi est sacrifié. Pour faire face à la concurrence des entreprises ferroviaires la direction répond sur le terrain de la productivité. La SNCF cherche frénétiquement à baisser ses coûts. Le transport ferroviaire reste toujours une entreprise riche en main d’œuvre et pour faire des économies la direction sabre dans les effectifs. Plus de 12.000 emplois ont été supprimés en 3 ans. Avec le plan Fret se sont les triages qui ferment, les points de dessertes qui disparaissent puis c’est le tour des administratifs qui sont réorganisés, centralisés et maintenant des guichetiers voyageurs qui doivent faire la place à la vente par automates et Internet.

Les salaires régressent : Avec l’arrivée sur notre réseau de la concurrence d’autres entreprises ferroviaires la direction se prépare à faire face au « dumping social. » Pour elle, notre statut devient trop contraignant, trop coûteux. La caisse de prévoyance et nos retraites sont menacées. Elle cherche par tous les moyens à contourner l’obligation de recruter au statut et fait pression sur la masse salariale en gelant les salaires ou en accordant une augmentation générale inférieure à l’inflation. Depuis 11 ans les salaires des cheminots marquent chaque année un retard sur l’évolution des prix. Pour les actifs et les retraités la perte de pouvoir d’achat depuis 1999 atteint 6%.

En manifestant le 25 novembre 2004 et régulièrement depuis plus d’un an les cheminots ont fait connaître leurs revendications par les actions du 19 janvier 2005, 10 mars, 02 juin et dernièrement le 4 octobre.

Le gouvernement et la SNCF n’ont apporté aucune réponse aux revendications des cheminots. Pire le 10 novembre le président Gallois a feint la surprise et de découvrir ces revendications sur le service public, l’emploi et le pouvoir d’achat. Il s’en est tenu à proposer une nouvelle rencontre aux fédérations syndicalistes porteuses de nos revendications.

Force Ouvrière rappelle ses revendications ;

·        Interdiction de la circulation des trains privés sur nos rails,
·        L’arrêt du plan Fret, des fermetures de sites et des points de dessertes,
·        L’abandon de la stratégie libérale mis en oeuvre pour les transports des voyageurs avec identification des activités, TGV, transports régionaux et interrégionaux qui met fin à la péréquation tarifaire,
·        L’arrêt immédiat de toutes les restructurations, des mutualisations des services et des établissements,
·        Contre les regroupements des pôles RH, comptabilités, etc…
·        L’arrêt du recours systématique à la sous traitance,
·        L’arrêt de la stratégie de l’autoconcurrence comme SNCF.com ou IdTGV et réintégration de ces activités dans la SNCF,
·        L’arrêt des filialisations et le retour de toutes filiales dans la SNCF,
·        Contre l’amputation du réseau national il faut le financement par des fonds public d’un plan de modernisation des infrastructures ferroviaires,
·        Maintien de la traction unique,
·        Préservation du statut pour tous les cheminots,
·        Pour un départ, une embauche,
·       Arrêt du recrutement de contractuels et passage au cadre permanant de tous les contractuels et emplois précaires,
·        Une augmentation générale des salaires supérieure à l’inflation,
·        Le rattrapage de la perte du pouvoir d’achat depuis 1999,

Les fédérations Force Ouvrière, CGT, SUD-Rail et FGAAC ont donc décidé de maintenir leur préavis de grève reconductible à partir du lundi 21 novembre 2005 à 20 heures.

Force Ouvrière appelle les cheminots des services centraux à se joindre massivement à cette action de grève et à participer aux rassemblements et aux assemblées générales.

Le statut pour tous les cheminots
tous les cheminots au statut

               Notre tract au format PDF :  La_vie_syndicale_du_14_novembre_2005.doc

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